Première Guerre mondiale : l'histoire des pigeons voyageurs
Mais ces taxis pourraient révolutionner le paysage urbain.
Les célébrations du centenaire de la guerre 1.
18 vont débuter lundi avec les cérémonies du 11 novembre. L'occasion pour nous de revenir sur un événement très particulier qui a beaucoup servi pendant la Grande Guerre. Il s'agit des pigeons voyageurs de l'armée. Ils traversaient les lignes ennemis pour apporter des renseignements.
Voici un agent de transmission, un pigeon soldat. Lui et ses congénères sont élevés dans le dernier colombier militaire d'Europe, au Mont-Valérien près de Paris. 150 pensionnaires entretenus surtout pour la tradition. Des athlètes de haut niveau, militaires avant tout.
Le sens de la mission, l'abnégation Il peut voler jusqu'à 120 km/h et parcourir plusieurs milliers de km pour revenir à sa base.
Le pigeon voyageur a déjà fait ses preuves. Durant la Première Guerre mondiale, il faut communiquer à tire-d'ailes, quant toute autre transmission est impossible.
Ils furent 30.000 à prendre part au conflit. Au Fort de Vaux, le commandant sous la pression allemande envoie son dernier pigeaon avec un message de détresse. Un pigeon nommé Vaillant.
Et voici le vrai Vaillant empaillé. Décoré de la Croix de Guerre, il fut le héros d'un film d'animation.
Pigeon voyageur, pigeon voyeur. Equipé d'un appareil photo en 1916, il dévoile les positions de l'ennemi. Drôle de dronne. Des services que J-P. Decool n'a pas oublié.
Lors de la catastrophe de Fukushima, il aurait pu servir.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.