Portrait de Valérie Bonneton, la fantaisie d'une comédienne

On revient sur quelques éléments de portraits, sur "Fais pas ci, fais pas ça", le cinéma, et le théâtre, au Rond-Point, à Paris, avec "Perplexe".

Valérie Bonneton est une grenade dégoupillée.

Sa carrière fut longtemps discrète, jusqu'à l'explosion de 2007. Détonateur, le feuilleton "Fais pas ci, fais pas ça", sur France 2. Un personnage de mère au foyer déjantée. Exemple le jour des courses après la rentrée des classes.

Ça existe en 92 pages, en 140, en grands carreaux, en 21 sur 29,7. En petits carreaux, ça n'existe pas. Ta prof de français on lui prend un 92 pages, en lui en arrache 44, on en fait un paquet, et elle va se torcher avec.

Elle aime bien s'énerver.

Elle ne se laisse pas faire.

Elle paraît naturelle et simple.

C'est une belle et bonne actrice.

Enfant du Nord, petite-fille de mineur, elle avait fait de la télévision avec Dany Boon, un autre Chti.

On s'amuse bien.

Arrête, y a des gens.

Eleve du Conservatoire, elle a d'abord brûlé les planches. Au théâtre, elle a joué des classiques comme des comédies. Elle obtient en 2008 le Moliere du meilleur second rôle dans une pièce de Yasmina Reza. Elle triomphe au cinéma deux ans plus tard, dans "Les Petits Mouchoirs", où elle est l'épouse de François Cluzet, qui est à la ville le père de ses deux enfants et fut son compagnon pendant 13 ans.

Regarde-moi quand je t'engueule! Y en a ras le bol de tes angoisses à la con, tes fuites, tes horaires! Si t'arrives pas a te détendre, repars travailler.

A 43 ans cette pianiste qui cuisine enchaîne les rôles au cinéma, revient au théâtre et rêve d'écrire.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point.

Un vers de Lafontaine qui lui sied comme un gant.

Laurent Delahousse : Vous avez failli arrêter.

Valérie Bonneton : J'ai toujours été passionnée. Je rêvais de faire ce métier.

Laurent Delahousse : Vous vous êtes mise à faire des vêtements.

Valérie Bonneton : Rien ne se passait à un moment donné. Je suis vivante avant d'être actrice. Et ce coup de fil est arrivé. Laurent Delahousse : Au début, vous n'êtes pas prise pour la bourgeoise déjantée.

Valérie Bonneton : J'étais fait pour ce rôle. Cela a été un exutoire, je me suis exprimée à corps perdu.

Laurent Delahousse : Faire de la TV ne vous pose pas de problème.

Valérie Bonneton : Si c'est bien écrit.

Laurent Delahousse : le "A table", dans la rue, quand on vous reconnaît, ce n'est pas pesant.

Valérie Bonneton : Non, le retour des gens, c'est merveilleux. Je me détends au niveau du traviL "avant, je me trouvais banale".

Valérie Bonneton : Oui, je me trouve pas extraordinaire. Tout le monde peut être artiste. C'est possible pour tout le monde. C'est une question de travail. J'ai toujours travaillé. j'ai commencé par le théâtre.

Laurent Delahousse : Mais aujourd'hui, il y a le théâtre.

Valérie Bonneton : Au collège, j'ai eu envie de faire du ttéâtre.

Laurent Delahousse : Aujourd'hui, vous êtes dans "Perplexe".

Valérie Bonneton : J'ai été séduite par la pièce, c'est pas convenu. C'est 4 personnages perdus et désemparés. C'est drôle et cruel. Je joue avec acteurs formidables. d'avoir une belle vie.

Valérie Bonneton : Oui et ça passait par une vie artistique.

Un mot de footbaIl avant de se quitter. Les Girondins de Bordeaux ont retrouvé des couleurs aujourd'hui. Victoire face à Lille aujourd'hui 1 but à O. Le PSG assoie sa position de leader de la Ligue 1.

Et puis un bon anniversaire à nos confrères et aux équipes de France Inter qui célébraient aujourd'hui leurs 50 ans. d'avoir répondu à nos questions. Merci à vous de nous avoir suivis. Tout de suite, la météo. Ce soir diffusion du film "lnvictus" de Clint Eastwood avec Morgan Freeme et Matt Damon. C'est dès 20H50. Passez une très belle soirée.