Pollution : quelles actions des pouvoirs publics ?
Ailleurs, pas d'étude, mais on en est sûr, l'Asie est très touchée, comme l'Inde ou la Chine. A Pékin, ce brouillard est quotidien. L'exposition des habitants aux particules fines ne descend jamais sous les seuils d'alerte de l'OMS.
Ce qu'on a du mal à comprendre, c'est que cela fait 40 ans qu'on en parle. Bonsoir Christophe de Vallambras. Qu'a-t-on fait pour améliorer les choses.
Christophe de Vallambras: La prise de conscience s'est faite en décembre 1952 à Londres. Pas de vent, les fumées des usines à charbon ont asphyxié la ville pendant 4 jours : 12 000 morts. L'Europe a découvert la pollution de l'air et ses dangers. Puis ce fut l'explosion industrielle. On a rapidement fait des efforts antipollution. Résultat, on respire globalement mieux qu'il y a 40 ans à Paris. Mais la pollution reste une réalité avec 2 origines principales, le chauffage, générateur de particules, et les transports. Contre la voiture, on a tenté toute sorte de mesures. La journée sans voiture (trop limitée au centre-ville), la pastille verte pour les voitures moins polluantes (trop compliqué), la circulation alternée comme en Italie (jamais appliquée), les zones de protection de l'air, comme au centre de Londres (abandonnées avant les premiers tests).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.