: Vidéo Décrocheurs du portrait d'Emmanuel Macron : "On raccrochera les portraits dès que le président de la République agira", indique Yannick Jadot
L'eurodéputé EELV estime que la justice "fait son travail", sans être "politisée", alors que le tribunal correctionnel de Lyon a relaxé lundi deux militants décrocheurs d'un portrait d'Emmanuel Macron en février.
"Évidemment, on raccrochera les portraits dès que le président de la République, au lieu de citer les rapports des scientifiques, en tirera toutes les conclusions et agira", affirme lundi sur France Inter jeudi 19 septembre l'eurodéputé EELV Yannick Jadot, après la relaxe lundi de deux militants décrocheurs d'un portrait d'Emmanuel Macron en février. Le tribunal correctionnel de Lyon a justifié cette décision par l'état de nécessité face à l'inaction de l'État contre le réchauffement climatique. Pour Yannick Jadot, "non" la justice n'est pas politisée, "elle fait son travail".
"On se focalise encore une fois sur le mode opératoire"
Yannick Jadot s'est dit "surpris qu'on se focalise encore une fois sur le mode opératoire". "Je préfèrerais qu’on s’attarde moins sur Est-ce qu’il faut décrocher ou pas le portrait du président Macron, indique-t-il, mais sur le fait que la justice condamne tous les ans ce gouvernement parce qu’il offre des abattages d’espèces menacées aux chasseurs." Il a ainsi rappelé que "l’État français est devant la Cour européenne de justice pour inaction sur la pollution de l’air".
Merci à tous ceux qui aujourd’hui agissent, merci à la justice, et ça arrive un peu partout dans le monde, qui commence à reconnaître les carences fautives des États.
Yannick Jadotà France Inter
"Plutôt que de contester l’action de celles et de ceux qui veulent protéger la santé et l’environnement, le gouvernement se ferait bien d’agir", a réclamé Yannick Jadot. "Le problème qu’on a avec ce gouvernement, le précédent et celui d’avant, c’est qu’ils considèrent qu’il y a des rapports scientifiques, que l’urgence est là, mais qu’on peut encore reporter, qu’on a encore quelques années, que défendre les meubles du Vieux monde a encore un sens, qu’un peu de technologie là et de croissance ici, ça suffira", a-t-il ajouté.
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