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Primaire LR : Xavier Bertrand a "mis un genou à terre" face à l’extrême droite, selon Christian Estrosi

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Présidentielle 2022 : Xavier Bertrand a "mis un genou à terre" face à l’extrême droite, selon Christian Estrosi
Présidentielle 2022 : Xavier Bertrand a "mis un genou à terre" face à l’extrême droite, selon Christian Estrosi Présidentielle 2022 : Xavier Bertrand a "mis un genou à terre" face à l’extrême droite, selon Christian Estrosi (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Christian Estrosi était l’invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 24 novembre, pour évoquer notamment le nouveau parti d’Édouard Philippe, et le soutien de Renaud Muselier à Xavier Bertrand, rejeté par ce dernier.

Dans un entretien au Figaro, publié mercredi 24 novembre, Édouard Philippe a assuré que les adhésions à son nouveau parti, Horizons, ne cessent de grimper. Issu de la même filiation politique, Christian Estrosi recevra prochainement l’ancien Premier ministre pour envisager sur l’avenir. "J’ai une grande proximité avec lui, nous avons à défendre notre héritage commun aux côtés d’Emmanuel Macron. Nous verrons comment, mais Edouard Philippe apporte une réponse pour que la droite gaulliste puisse s’organiser sous une autre forme que celle qui nous est offerte aujourd’hui", a estimé le maire de Nice.

Des positions contestées

Du côté des Républicains, en revanche, l’avenir semble moins radieux. Xavier Bertrand, candidat à la primaire LR, a rejeté le soutien du président de la Région Sud, Renaud Muselier, en raison de ses critiques à l’égard d’Éric Ciotti. "Au concours Lépine de la radicalité qu’offre le débat de la primaire des Républicains, Xavier Bertrand a pris une option sérieuse pour le podium, lui qui au printemps dernier, reprochait au parti de ne pas combattre suffisamment l’extrême droite", a tenu à rappeler Christian Estrosi.

Pour le président de la Région Sud, Xavier Bertrand a "mis un genou à terre". "Comment peut-on avoir quitté le parti en lui reprochant d’être allé trop loin vers l’extrême droite il y a quelques années, et aujourd’hui préférer voir un président du Rassemblement national assis dans le fauteuil de la Région Sud ?", s’est-il interrogé, jugeant que "les Républicains ne se grandissent pas avec de telles positions".

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