Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Départs fracassants, engueulades et panier de courses : retour sur un mois de pagaille à l'Assemblée nationale

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Un mois de pagaille à l’Assemblée nationale
Un mois de pagaille à l’Assemblée nationale Un mois de pagaille à l’Assemblée nationale
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Plusieurs coups d'éclats ont marqué le premier mois de la nouvelle mandature.

Nouvelle bronca dans l'Hémicycle. Tard dans la nuit du jeudi 27 juillet, un décompte à main levée par le président de séance lors des débats sur la moralisation de la vie politique a provoqué le départ des Insoumis, qui le contestaient. Un coup d'éclat qui intervient après un premier mois de mandature marqué par plusieurs scènes de pagaille que franceinfo vous propose de retrouver en vidéo.

Le premier incident a eu lieu dès le 28 juin, lors de l'élection des trois questeurs, ces députés qui sont chargés de veiller à la bonne utilisation du budget de l'Assemblée. Alors qu'un de ces postes est traditionnellement réservé à un membre de l'opposition, c'est finalement le député Macron-compatible Thierry Solère qui y a été élu, en plus de deux parlementaires La République en marche. De quoi provoquer l'ire de Christian Jacob (LR) et du communiste André Chassaigne.

Panier de courses de la discorde

Deuxième couac huit jours plus tard, lors du vote de la prolongation de l'état d'urgence. Le président de l'Assemblée, François de Rugy, organise le scrutin trop rapidement aux yeux d'un bon nombre de néo-députés, peu rôdés au mécanisme de vote.

Lors du début de l'examen du texte sur la moralisation de la vie politique, le 25 juillet, la vice-présidente de l'Assemblée Carole Bureau-Bonnard a concentré les critiques de bon nombre de députés de l'opposition après avoir appelé au vote à deux reprises pour un même amendement.

Le lendemain, les députés du groupe La France insoumise ont provoqué une polémique durant les questions au gouvernement en brandissant symboliquement cinq euros de conserves et autres paquets de pâtes pour dénoncer la politique budgétaire de l'exécutif et en particulier la baisse des APL.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.