: Vidéo 13h15. Emmanuel Macron : "Il faut ouvrir la société"
Emmanuel Macron entend réformer d’une façon juste et efficace, en donnant plus de liberté "à celles et ceux qui ont le moins de chances". Le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique estime que cette liberté leur donnera des "opportunités nouvelles". Extrait de "13h15 le dimanche" du 8 novembre.
"Je me suis fixé l’objectif de faire des réformes qui soient à la fois justes et efficaces, c’est-à-dire des réformes parfois très concrètes, comme les autocars, le travail du dimanche ou la justice prudhommale dont on parlait peu dans les écosystèmes technocratiques ou politiques, mais qui touchent la vie des gens", a affirmé Emmanuel Macron au cours d’un entretien accordé à Laurent Delahousse pour le magazine "13h15 le dimanche" (Facebook, Twitter, #13h15) diffusé sur France 2.
"Ces réformes ont toujours, pour ce qui est de la première loi que j’ai défendue, le même sens : il faut ouvrir la société et donner plus de liberté, en particulier à celles et ceux qui ont le moins de chances, étant plus loin de la mobilité, de l’emploi ou du logement. Cette liberté qu’on leur donne, ce sont des opportunités nouvelles. C’est donc de la vraie égalité", a précisé le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.
"Il faut de la refondation dans notre façon de mener les réformes"
Est-ce plus dur que prévu de réformer la France ? "Je n’avais pas d’attente sur ce sujet, répond le locataire de Bercy. Je pense que si on n’explique pas les contraintes et le monde tel qu’il va, on ne peut pas demander aux gens de bouger. Le pays s’est installé dans une forme de crainte, celle de perdre des choses ou du déclassement. Il y a une vraie défiance aujourd’hui."
Le Big Bang annoncé ne débouche-t-il pas souvent sur des réformettes ? Cela ne le frustre-t-il pas ? "Je n’ai jamais promis ou proposé le Big Bang et je n’ai jamais fait de réformettes. Ce passage de l’un à l’autre concerne les commentateurs et pas ce que j’ai fait. Je suis allé au bout d’une réforme que je considère comme une réforme d’ouverture raisonnée. Ceux qui veulent le Big Bang disent que ce n’est pas assez et d’autres que c’est déjà trop. Je pense qu’il faut de la refondation dans notre façon de faire de la politique et de mener les réformes."
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