Valls : "Sans les juifs de France, la France ne serait pas la France"
Samedi soir, devant l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris, 19 bougies ont été allumées lors d'une cérémonie en hommage aux victimes des attentats de 2015, initiée par les organisations juives de France. 17 bougies ont brillé à la mémoire des morts des attentats de janvier, une pour celles du 13 novembre, et une dernière bougie pour toutes les victimes du terrorisme.
Une prise de conscience tardive
Sous un chapiteau, à l'entrée de l'Hyper Cacher ciblé par une prise d'otages meurtrière le 9 janvier 2015, le Premier ministre, Manuel Valls, s'est montré offensif en insistant sur une prise de conscience trop tardive à ses yeux de l'essor des crimes antisémites en France.
"Enfin la France a pleinement ouvert les yeux sur ce que ressentaient au fond d'eux-mêmes les juifs de France. Et quand la France ne comprend pas les juifs de France, elle ne se comprend pas elle-même."
Manuel Valls a ajouté qu'un signe, le départ de France de juifs ces dernières années, aurait dû être "une idée insupportable" .
Le discours du Premier ministre a été apprécié par David, dans la foule, qui a longuement applaudi Manuel Valls, en évoquant "une reconnaissance" qu'il attendait.
Agnès, elle, a apprécié que Manuel Valls souligne "l'angoisse immense des juifs de France" et qu'il cite des exemples concrets d'un antisémitisme quotidien.
"Il a souligné que ce qui se passe depuis trois jours place de l'Opéra à Paris est épouvantable. Il y a des groupes qui condamnent la troupe Batsheva qui se produit à l'Opéra Garnier."
La semaine de commémoration des attentats de janvier prend fin ce dimanche avec un hommage populaire place de la République dédié aux 149 personnes tuées par djihadistes en 2015, en France.
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