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UMP : "Scandalisée", Nadine Morano refuse un poste proposé par Sarkozy

D'après "L'Obs" et "Paris-Match", l'eurodéputée a dit non au siège de secrétaire nationale de l'UMP à la formation professionnelle et à l’apprentissage. Elle estime qu'il s'agirait d'un "déclassement" et d'un "manque de respect".

Article rédigé par franceinfo
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L'eurodéputée UMP Nadine Morano à Paris, le 27 mai 2014. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

"C’est une plaisanterie, c’est indigne, scandaleux, un manque de respect à mon égard." L'eurodéputée UMP Nadine Morano a vivement rejeté une proposition de poste de son "ami" Nicolas Sarkozy, rapportent Paris-Match et L'Obsmercredi 10 décembre. Elle a dit non au poste de secrétaire nationale de l'UMP de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Un poste qui, pourtant, pourrait correspondre à son expérience, puisqu'elle a été ministre déléguée chargée de l'Apprentissage et de la Formation entre 2010 et 2012.

D'après L'Obs, la fidèle du président de l'UMP, qui n'a pas chômé pour défendre le retour de son champion, estime qu'un tel poste est une "rétrogradation". La trésorière de l'association des amis de Nicolas Sarkozy, qui était jusqu’alors à l'UMP déléguée générale aux élections, rappelle à Paris-Match que la première fois qu'elle a été nommée secrétaire national, c’était en 2002. "Depuis, j’ai été déléguée générale et ministre. Me proposer un tel déclassement, c'est tout le contraire de ce que tu as promis dans ta campagne, à savoir récompenser le courage, le travail et le mérite", a-t-elle lancé à Nicolas Sarkozy, rapporte l'hebdomadaire.

Elle qualifie NKM de "coqueluche sur échasse"

Un autre motif a poussé Nadine Morano à écarter la proposition : ses relations exécrables avec Nathalie Kosciusko-Morizet, nouvelle numéro 2 du parti, qu'elle surnomme, toujours selon Paris-Match, "la coqueluche sur échasse" de Nicolas Sarkozy.

Mais cette brouille avec le président de l'UMP ne signifie pas pour autant qu'elle compte rejoindre l'un de ses rivaux pour la primaire en vue de la présidentielle de 2017. "Ce n’est pas la question aujourd’hui. La seule qui m’intéresse est comment sortir ce pays de la mouise", élude-t-elle dans l'hebdomadaire.

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