Garde à vue de Jean-Christophe Lagarde : l'UDI dément tout "acte de violence" de la part du député
Entendu toute la journée, jeudi, le président du parti centriste "est rentré hier soir à son domicile de Drancy", selon sa formation politique, qui lui maintient sa "confiance".
Après la garde à vue, la défense médiatique. Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, n'a eu "aucune intention ou acte de violence" envers lui-même ou un tiers, a déclaré, vendredi 12 mars, le parti centriste. Le député de Seine-Saint-Denis n'a provoqué "aucune détonation" ni "menacé" quiconque avant son interpellation à son domicile dans la nuit de mercredi à jeudi.
La police était intervenue après l'appel d'un membre de la famille de l'élu "inquiet de son état de grande fatigue et de stress", selon la direction nationale du parti. Sur la détention d'"armes de tir sportif et non pas d'armes de guerre", il a été "clairement établi qu'elle s'inscrit dans le cadre d'une activité sportive, pratiquée de longue date, en toute légalité, régulièrement déclarée et connue de tous", ajoute l'UDI.
"Comme cela arrive hélas dans de nombreuses familles, celle de Jean-Christophe Lagarde traverse une phase compliquée à gérer, liée à d'importants problèmes de santé d'un de leurs quatre enfants, explique le parti. Il s'agit de problèmes d'ordre privé dont la décence commande qu'ils demeurent dans ce cadre."
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