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TVA sociale : Dominique de Villepin dénonce une "cacophonie"

Dominique de Villepin, candidat à l'élection présidentielle, a dénoncé, mardi 10 janvier, la "cacophonie" et la "précipitation" à propos de l'instauration, voulue par Nicolas Sarkozy, d'une TVA sociale et d'une taxe sur les transactions financières.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Dominique de Villepin, candidat de République solidaire à la présidentielle. (FRED DUFOUR / AFP)

Dominique de Villepin, candidat à l'élection présidentielle, a dénoncé, mardi 10 janvier, la "cacophonie" et la "précipitation" à propos de l'instauration, voulue par Nicolas Sarkozy, d'une TVA sociale et d'une taxe sur les transactions financières.

Le candidat de République solidaire (RS) continuait mardi de dénoncer le projet du gouvernement d'instaurer une TVA sociale et une taxe sur les transactions financières.

L'ancien Premier ministre, a reconnu sur France Info, mardi, que la TVA sociale "est une bonne idée". Mais, a-t-il dit, cette mesure "a du sens en période de retour de croissance. En période de récession, parce que nous sommes en période de récession, la première conséquence va être de porter atteinte au pouvoir d'achat".

Le candidat de RS reproche à Nicolas Sarkozy d'appuyer au "mauvais moment sur une seule manette".

Pas d'inquiétude sur les parrainages

Le chef de l'Etat impose, selon lui, "de mauvais thèmes de campagne". "Pendant cinq ans, nous avons eu un président qui a fait le travail du Premier ministre, mais personne n'a fait le travail de président, et le résultat c'est que les Français se sont retrouvés de plus en plus divisés", a-t-il poursuivi.

Dimanche, M. de Villepin avait lancé sur Canal+ : "Ce n'est pas à trois mois d'une élection qu'on va tout à coup avoir une idée géniale. C'était un quinquennat pour rien".

A propos des 500 signatures d'élus nécessaires à sa candidature, le fondateur de République solidaire a indiqué ne "pas [avoir] d'inquiétude", précisant que "le mouvement est très fortement engagé".

Les cadres départementaux de RS, réunis dimanche dans un grand hôtel parisien, s'étaient montrés optimistes sur la capacité de leur candidat à obtenir ces parrainages. Ces responsables de fédération ont toutefois reconnu "des pressions politiques bien réelles".

"Pas de lieux symboliques, mais des lieux concrets"

M. de Villepin compte mener sa campagne différemment des autres candidats en allant, selon ses soutiens, "à la rencontre de la France qui innove".

"Il ne fera pas dans le symbole et choisira des lieux concrets", en Ile-de-France et en province, précise pour sa part le responsable national des Jeunes Solidaires, Sidi Sakho.

Son premier déplacement de campagne est prévu, mercredi, en Dordogne où il rencontrera des artisans et des employés du secteur. Lundi prochain, M. de Villepin présentera son équipe de campagne dans son nouveau QG, situé dans le VIe arrondissement.

Pour le candidat Villepin, "la campagne n'a pas encore commencée". "En 2007, les Français ont élu le meilleur candidat. En 2012, ils éliront celui qui sera le meilleur président, et ce ne sera pas le même", a-t-il affirmé.

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