Ségolène Royal invente la "bravitude"
Dans les pas de François Mitterrand. Ségolène Royal a tenu, pendant ce déplacement en Chine, à visiter la Grande Muraille de Chine. Pour ce faire, elle a bravé le vent et le froid très vif de l'hiver asiatique (- 7 degrés), ce qui lui a inspiré un néologisme assez audacieux.
Pour autant, quelle que soit la "bravitude" de la candidate, elle ne tirera peut-être pas de ce voyage tout le bénéfice qu'elle en espérait. Le président chinois, Hu Jintao, ne la recevra finalement pas : il ne reçoit, ont expliqué les autorités chinoises, que les chefs d'Etat ou de parti (Nicolas Sarkozy, en 2004).
Ségolène Royal ne verra pas non plus le Premier ministre. Mais elle compte quand même profiter de son déplacement pour évoquer les sujets qui fâchent parfois entre Pékin et Paris : la mondialisation et les délocalisations avec des étudiants chinois, les droits sociaux avec des femmes "migrantes" de l'immense Empire du Milieu... La candidate socialiste veut également évoquer le respect de l'environnement et les droits de l'Homme.
De quoi tester de suite le concept de bravitude.
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