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Sarkozy sur la perte du triple A : "Sur le fond des choses, ça ne change rien".

Le président de la République dédramatise les décisions prises par les agences de notation sur la dette française. Pour Nicolas Sarkozy, ce ne sont pas les agences qui font la politique des pays.
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Susana Vera / Reuters)

Nicolas Sarkozy donnait cet après-midi une conférence de presse à Madrid avec le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy. Interrogé sur l'abaissement de la note souveraine de la France par l'agence Standard & Poor's, le chef de l’Etat a déclaré : "Sur le fond des choses, ça ne change rien. Nous devons réduire les déficits, réduire les dépenses, améliorer la compétitivité de nos économies pour retrouver la croissance".
Ajoutant, comme pour minimiser leur impact : "Ce ne sont pas les agences de notation qui doivent définir les politiques" des pays.

Certaines agences dégradent d’autres non

Ensuite, Nicolas Sarkozy s’est saisi de la confirmation ce matin par Moody’s du triple A de la France : "Vendredi une agence a fait perdre le triple A (S&P, ndlr, lundi, une agence (Moody's, ndlr) confirme que la France garde le triple A. Deux agences sur trois" , avec Fitch, maintiennent la note maximale  d'estimation de la solvabilité de la dette souveraine française, a souligné M. Sarkozy. Il faut "tenir compte" des notations mais "il convient de ne pas sur-réagir".

Sang froid

"Il faut réagir à ces décisions avec sang-froid, avec recul" a redit Nicolas Sarkozy. "Je dois tenir compte de l'économie réelle : trop de déficits, trop de dépenses, pas assez de croissance; voilà le problème de l'ensemble de la zone européenne."

 

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