Cet article date de plus de douze ans.

Royal porte plainte pour "pose d'affiche menaçante"

LA ROCHELLE - La candidate aux législatives en Charente-Maritime investie par le PS a retrouvé jeudi soir sur la porte de son domicile, à La Rochelle, une affiche de campagne de son adversaire. Celui-ci préfère "rire" de cette histoire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La candidate PS aux législatives Ségolène Royal pose à côté de l'affiche collée sur la porte de son domicile à La Rochelle (Charente-Maritime), le 15 juin 2012. (XAVIER LEOTY / AFP)

"Ici ! Ici ! C'est Falorni." Ségolène Royal, candidate PS aux législatives en Charente-Maritime, a retrouvé jeudi soir sur la porte de son domicile, à La Rochelle, une affiche de campagne de son adversaire. Elle a déposé plainte pour "pose d'une affiche menaçante", vendredi 15 juin à la mi-journée, et dénoncé "une intrusion intolérable sur un domicile privé". "Tous les habitants et riverains étaient très choqués, parce que ce sont des méthodes de voyou", a déclaré Ségolène Royal, en visant le candidat socialiste dissident, Olivier Falorni.

"Ce sont des méthodes qui ne sont pas acceptables (…). On voit que mon adversaire est prêt à tout pour gagner à n'importe quelle condition. Il va chercher des voix de droite et d'extrême droite, et maintenant il est prêt à tous les gestes, même agressifs, a dénoncé Ségolène Royal. Il ne faut pas laisser faire ça, il faut que La Rochelle rejette ce type de comportements et ce type de méthodes qui sont brutales, indignes et irrespectueuses."

Royal : "mon adversaire est prêt à tout " (FTVi / France 2)

Des policiers, notamment de la police scientifique, se sont déplacés jeudi soir pour opérer des constats et des relevés. La porte de l'appartement voisin de celui de Ségolène Royal a aussi reçu des éclaboussures de sauce tomate. Interrogée sur l'éventualité que ce soit "une mauvaise blague", la présidente de la région Poitou-Charentes a rétorqué : "C'est ce que l'enquête démontrera." 

Le "Watergate de l'affichette" 

Pour sa part, Olivier Falorni, contacté par Sud Ouest, a indiqué vendredi après-midi préférer "rire" de cette histoire. "On a découvert un nouveau Watergate, le Watergate de l'affichette", a-t-il déclaré au quotidien régional. 

"Ségolène Royal développe une nouvelle stratégie : la victimitude", a poursuivi le candidat socialiste dissident. Il a également appelé "chacun à ne pas tomber, ni dans le piège de la manipulation, ni dans celui de la provocation".

Olivier Falorni : "Je voudrai maintenant que Madame Royale cesse ses insultes" (FTVi / France 2)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.