Cet article date de plus de treize ans.

Retraites : les mesures sur la pénibilité examinées à la rentrée

La commission des Affaires sociales de l'Assemblée, chargée de déblayer le terrain avant que la loi ne soit votée, a décidé de repousser à septembre l'examen des mesures sur la pénibilité - c'est l'un des seuls domaines où le gouvernement s'est dit prêt à discuter.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Une retraite à 60 ans, au lieu de 62, pour cause de pénibilité - le salarié devra avoir un taux d'incapacité de 20% du fait d'une usure professionnelle constatée : voilà ce que propose le gouvernement, dans son projet de loi de réforme des retraites.

La mesure devait être examinée - toujours à huis-clos - en commission des Affaires sociales aujourd'hui. Elle le sera à la rentrée. “Comme cette question doit être revue avec les partenaires sociaux, l'idée est d'examiner les amendements juste avant la séance publique en septembre pour tenir compte des arbitrages entre le gouvernement et les partenaires sociaux”, explique l'UMP Valérie Rosso-Debord.

Si la pénibilité entre dans le droit du travail, ce sont, selon la députée, 100.000 personnes par an d'ici 2015 qui pourront partir plus tôt à la retraite, sur un total de 650.000 départs par an.
_ La gauche, elle, n'est pas franchement convaincue par l'argument. Et appelle à la mobilisation pour le 7 septembre, aux côtés des syndicats : c'est le jour où les députés commenceront l'examen du projet de loi, à l'Assemblée.

D'ici là, Eric Woerth lui-même s'est engagé à refaire un point “à la rentrée ou à la fin du mois d'août” avec les partenaires sociaux sur la réforme en cours. Le texte peut évoluer, martèle le ministre du Travail. Sans que l'on sache véritablement sur quels points...

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.