Remaniement : le premier conseil des ministres du nouveau quinquennat n'aura pas lieu avant jeudi

Article rédigé par Elise Lambert, Louis San, Violaine Jaussent
France Télévisions
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Elisabeth Borne quitte l'Elysée, le 24 juillet 2019. (BENOIT DURAND / HANS LUCAS / AFP)

En cause : il faut attendre la nomination du nouveau gouvernement.

Ce qu'il faut savoir

Dans l'attente de la nomination du nouveau gouvernement, le premier conseil des ministres depuis l'arrivée à Matignon d'Elisabeth Borne n'aura pas lieu avant jeudi, a appris franceinfo auprès de l'entourage d'Emmanuel Macron, mardi 17 mai. Ce direct est désormais terminé.

Elisabteh Borne veut une large majorité à l'Assemblée. Au lendemain de sa nomination à Matignon, Elisabeth Borne s'est rendue à l'Assemblée nationale, mardi 17 mai, pour rencontrer les députés de la majorité. L'occasion surtout pour la nouvelle Première ministre de motiver ses troupes en vue des élections législatives des 12 et 19 juin. "Je tenais à être avec vous au lendemain de ma nomination", a déclaré celle qui a décidé de maintenir sa candidature dans la 6e circonscription du Calvados. "Je vois que vous êtes tous sur le terrain pour porter notre projet. Je suis aussi en campagne, je le dis, je continue cette campagne !" a-t-elle poursuivi. 

Une nomination saluée par d'anciennes ministres. Pour l'écologiste Cécile Duflot, "c'est une très bonne chose" qu'une femme ait été nommée cheffe du gouvernement. De son côté, Roselyne Bachelot a estimé que "le fait qu'une femme soit nommée au poste de Premier ministre devrait être un non-événement".

Adrien Quatennens la compare à Thatcher. "C'est bien que ce soit une femme, mais il faut regarder surtout ce qu'elle incarne politiquement. Margaret Thatcher était une femme aussi, a estimé le député LFI du Nord sur franceinfo. Ce qui compte, c'est d'abord et avant tout ce qui est incarné politiquement."

Zemmour critique la stratégie de Macron. Sur RTL, le candidat du parti Reconquête ! dans la 4e circonscription du Var a lui aussi salué l'arrivée d'Elisabeth Borne. Mais il n'est "pas dupe, dit-il. Emmanuel Macron nomme un Premier ministre technocrate, comme avec Jean Castex, pour avoir la main dessus".