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Raz de marée socialiste

Le PS sort grand vainqueur des élections législatives avec 314 élus et donc la majorité absolue, à lui seul. Cette hégémonie est très commentée tant à gauche, qui se sent obligée, qu'à droite qui s'en inquiète.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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La revue de presse matinale des radios (FTV)

Le PS sort grand vainqueur des élections législatives avec 314 élus et donc la majorité absolue, à lui seul. Cette hégémonie est très commentée tant à gauche, qui se sent obligée, qu'à droite qui s'en inquiète.

Le PS sort grand vainqueur des élections législatives. Une très large victoire qui a même surpris Elisabeth Guigou. L'ancienne Garde des sceaux considére que ce score engage les socialistes vis à vis du peuple.

Pour Manuels Valls, le Ministre de l'intérieur, cette majorité servira à changer, à redresser la France. Ce mandat est "un talisman" et "nous devons être à la hauteur".

Cette puissance du PS, Pierre Lellouche s'en inquiète. L'élu UMP de Paris pense que le PS a du coup les "moyens " de ne pas entendre l'opposition. Beau joueur il considère qque l'UMP a besoin de "régénérer"

Xavier Bertrand élu de justesse dans l'Aisne, considère que la défaite UMP est très sévère. Le mouvement obtient moins de députés qu'en 1997. Pour lui il faut en tirer les leçons et "tout reconstruire".

Bruno Le Roux député PS de Seine-Saint-Denis et probable futur patron des députés PS à l'assemblée, revient sur le cas d'Olivier Falorni. Il n'aurait pas du maintenir sa candidature face à Ségolène Royal s'il était vraiment de gauche, et la question de son retour au PS ne se pose pas.

Claude Bartolone est quand à lui candidat au perchoir. Il pense avoir le bon profil: connaissance de l'Assemblée et élu d'un département pauvre et jeune.

Gilbert Collard , l'un des deux élus du FN, trouve que ce scutin majoritaire est totalement injuste. Il n'est pas normal que le FN n'ait que deux élus alors que 6 millions d'électeurs se sont portés sur Marine le Pen à la présidentielle. " Nous sommes les mendiants de la démocratie".

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