Primaire de la gauche : les moments à retenir
Le deuxième débat de la primaire était un peu plus animé que le premier, dimanche 15 janvier. Manuel Valls est notamment apparu plus isolé.
Pour ce deuxième grand oral, les sept candidats de la primaire de la gauche n'ont pas retenu leurs coups. Ils ont affiché leurs divergences, notamment sur l'Europe et l'accueil des réfugiés, avec une cible, Manuel Valls. "Sommes-nous à la hauteur de ce que sont nos valeurs, patrie des droits de l'Homme ?", a lancé Benoît Hamon. "J'en ai assez que l'on mette en cause la France : ou on ouvre les frontières, ou on est capable de les maîtriser", a rétorqué l'ancien Premier ministre.
Divergences autour du nucléaire
Mais les plus gros désaccords sont apparus sur la question du nucléaire. François de Rugy notamment a fustigé ceux qui "parlent encore de l'indépendance énergétique autour du nucléaire, sachant que 100% de l'uranium en France est importé". Autre échange sévère autour du bilan du quinquennat. "Entre ceux qui ont théorisé les deux gauches irréconciliables et ceux qui ont cassé des portes et des fenêtres en étant plus longtemps que moi au gouvernement, il va falloir rassembler", a dit de son côté Vincent Peillon.
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