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4 Vérités - Montebourg : "Seule la presse régionale s'intéresse à ma candidature"

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4 vérités
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Article rédigé par franceinfo
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Arnaud Montebourg est l'invité de Caroline Roux sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce mercredi 16 novembre.

"J'ignore qui est Emmanuel Macron et quelles sont ses orientations, lui-même se définit ni de droite, ni de gauche, pour moi, il est un peu comme monsieur X", assène dans les 4 Vérités ce mercredi matin Arnaud Montebourg.

Et le candidat à la primaire de la gauche de poursuivre : "Il a une équipe de campagne très étoffée, la quasi-totalité des magazines, beaucoup d'organes de presse. C'est le candidat des médias puisqu'il en est à sa 75e une de magazine sans avoir fait une seule proposition. Il reste à démontrer qu'il a des propositions pour transformer le pays".

L'ex-ministre du Redressement productif regrette : "Seule la presse régionale s'intéresse à ma candidature, pas la presse nationale". Et attaque : "Il y a que le problème médiatique est un problème mondial. Quelques organes de presse décident de s'emparer de choix politiques avec des arrière-pensées, car il y a des actionnaires derrière ces médias".

L'UE, cet "ilot de naïveté"

Pour la primaire de la gauche, l'ancien député socialiste de Saône-et-Loire se dit "disponible pour mener le débat sur les orientations politiques du pays". Il est prêt à affronter François Hollande comme Manuel Valls, qu'il a déjà battu lors de la primaire de 2012, se plaît-il à rappeler.

Arnaud Montebourg se montre sévère à l'égard de l'UE : "C'est la passoire dans la mondialisation. C'est une sorte d'ilot de naïveté dans le monde". Il souhaite une réaction forte face à la future Amérique de Donald Trump : "Si les Américains font le choix d'augmenter leur protectionnisme, l'UE devra se protéger elle aussi. Nous pouvons décider en Europe d'instaurer des taxes carbone aux frontières de l'UE". Nicolas Sarkozy, qui propose la même chose, "a parfaitement raison".

Et de conclure : "Nous devons prendre le taureau par les cornes. Nous n'avons pas besoin que la France ait à sa tête un nouveau bon élève de la classe européenne. On a  besoin d'écrire les nouvelles règles d'un nouveau monde".

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