Écoles : montée de violences
À Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), la proviseure d'un lycée a été frappée, des cocktails Molotov ont été lancés sur l'établissement.
Ce matin, mardi 18 octobre, les grilles de ce lycée professionnel de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) restent closes. Les enseignants, réunis à l'intérieur, sont encore choqués. Hier matin, des cocktails Molotov ont été jetés sur la façade, la proviseure violemment agressée. C'est le troisième épisode de violences qui se produit aux abords de cet établissement depuis la rentrée.
Proviseurs et enseignants sont systématiquement visés
Tremblay-en-France, Argenteuil, Saint-Denis, en une semaine, les agressions se sont multipliées. Proviseurs et enseignants sont systématiquement visés. Selon le ministère de l'Éducation nationale, après plusieurs années de hausse, les agressions se stabilisent pourtant. Mais les collèges et les lycées professionnels sont les plus touchés par des faits de violences, 24 incidents pour mille élèves contre 5 pour 1 000 dans les lycées généraux. Pour la ministre de l'Éducation nationale, c'est inadmissible. Najat Vallaud-Belkacem assure que les victimes seront suivies psychologiquement et invite les enseignants agressés à porter plainte systématiquement.
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