Manifestation contre l'islamophobie : une marche polémique
Selon le cabinet Occurrence, 13 500 personnes ont manifesté dimanche 10 novembre dans les rues de Paris contre l'islamophobie. Un rassemblement qui a profondément divisé la classe politique.
Quelques milliers de personnes l'affirment comme un seul homme : aujourd'hui, en France, les musulmans seraient victimes de stigmatisation en raison de leur religion. "Il y a un eu un déferlement extraordinaire de haine anti-musulman", explique un manifestant. Dans le cortège, les messages brandis sont plus ou moins pacifiques. Dans l'appel à manifester, des proches des Frères musulmans dénoncent des lois liberticides en référence à l'interdiction des signes religieux à l'école et au voile intégral banni dans l'espace public.
Les politiques manifestent en rang désordonné
Ce texte polémique a poussé certaines personnalités politiques au rétropédalage. François Ruffin et Adrien Quatennens de La France Insoumise n'ont pas manifesté, tout comme l'homme politique écologiste Yannick Jadot et le Parti socialiste. En revanche, Jean-Luc Mélenchon et une partie de la gauche ont maintenu leur présence. "Dans les manifestations pour Charlie Hebdo, il y avait des dictateurs qui étaient présents. Cela ne m'a pas empêché de manifester", précise Ian Brossat, porte-parole du PCF, adjoint à la mairie de Paris. La majorité accuse les personnalités politiques présentes à la marche de vouloir récupérer l'électorat musulman.
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