Législatives : le Parti socialiste est-il condamné à mourir ?
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Au lendemain d'un débâcle historique pour le Parti socialiste, au premier tour des élections législatives du 11 juin, la journaliste de France 2, Béatrice Gelot, pose la question de la survie du parti de la rue de Solférino.
Avec à peine 10 % des voix obtenues au premier tour des législatives ce 11 juin, le PS est moribond. Au siège du PS Béatrice Gelot se demande si le Parti socialiste est condamné à mourir. "Le Parti socialiste a aujourd'hui un vaste champ de ruines. Son patron, Jean-Christophe Cambadélis, est laminé au premier tour dans sa propre circonscription. Il va avoir bien du mal à se maintenir à la tête du PS. Pour beaucoup il n'est plus légitime, il n'est plus un recours pour mener à bien la reconstruction d'un parti en pleine déliquescence", relate la journaliste.
Des problèmes financiers à venir
"La poignée de députés socialistes qui siègera dans quelques jours à l'Assemblée nationale, elle, sera certainement divisée entre ses différents courants. Sans compter sur les difficultés financières à venir, car la dotation de l'état pourrait être divisée par 10 à l'issue de ces législatives. En bref, la reconstruction du parti socialiste est ce soir bien hypothétique", conclut Béatrice Gelot.
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