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Fonds Marianne : des perquisitions menées chez plusieurs acteurs-clés du dossier

Les domiciles de plusieurs protagonistes, comme Mohamed Sifaoui et Cyril Karunagaran, ont été perquisitionnés mardi, dans le cadre de l'enquête judiciaire qui vise la gestion du fonds de lutte contre le "séparatisme".
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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La façade de l'Union des sociétés d'éducation physique et de préparation militaire (USEPPM), principale association bénéficiaire du fonds Marianne, le 13 juin 2023, à Paris, lors de la perquisition. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Une journée rythmée par des perquisitions. Les domiciles de plusieurs protagonistes-clés de l'enquête menée sur la gestion du fonds Marianne de lutte contre le "séparatisme" ont été perquisitionnés, mardi 13 juin. Le journaliste Mohamed Sifaoui, coresponsable de la principale association bénéficiaire du fonds, l'Union des sociétés d'éducation physique et de préparation militaire (USEPPM), était attendu à 9 heures devant les sénateurs. Mais à l'ouverture des débats, le sénateur Claude Raynal, président de la commission d'enquête, a fait savoir que "depuis 6 heures du matin, une perquisition est en cours à son domicile", l'empêchant de pouvoir honorer ce rendez-vous.

Une perquisition a également eu lieu chez Cyril Karunagaran, l'autre dirigeant de l'USEPPM. Le domicile de Christian Gravel, le préfet chargé de l'attribution des subventions du fonds Marianne, a aussi été perquisitionné, ont appris France Télévisions et franceinfo de sources condordantes. Il avait démissionné de son poste la semaine dernière après la publication d'un rapport de l'Inspection générale de l'administration mettant en cause sa gestion.

Enfin, une autre perquisition a eu lieu au domicile d'Ahlam Menouni, la présidente de Reconstruire le commun, deuxième association lauréate pour bénéficier du fonds. Ces perquisitions "interviennent dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le 4 mai 2023 des chefs de détournement de fonds publics, détournement de fonds publics par négligence, abus de confiance et prise illégale d'intérêts", a précisé à franceinfo une source judiciaire. 

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