Fonds Marianne : Sonia Backès, secrétaire d'Etat à la Citoyenneté, répond aux questions de la commission d'enquête du Sénat

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Audition Schiappa/ Backès Sénat
Mardi matin, Marlène Schiappa a tenté de clarifier son rôle dans la gestion controversée de ce fonds, qu'elle a lancé en avril 2021 pour lutter contre le séparatisme.

Ce qu'il faut savoir

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C'est à son tour d'être auditionnée. Quelques heures après Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat à la Citoyenneté, Sonia Backès, a répondu aux questions des sénateurs dans le cadre de la commission d'enquête sur le fonds Marianne, mercredi 14 juin. C'est elle qui a récupéré au sein du gouvernement le portefeuille ministériel qu'occupait Marlène Schiappa en 2021, date du lancement du fonds Marianne.

Marlène Schiappa a reconnu des "dysfonctionnements". L'actuelle secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale et solidaire et de la Vie associative a rappelé mercredi matin à ces mêmes sénateurs qu'elle n'a "pas" fait partie du comité de sélection chargé de choisir les associations bénéficiaires du fonds Marianne, même si elle s'est tenue "informée" via son cabinet. A la fin de son audition, elle a toutefois reconnu des "dysfonctionnements dans l'organisation et la gestion" de ce fonds.

Un fonds sous le feu des projecteurs. Après des révélations de France 2 et de Marianne, fin mars, sur une éventuelle utilisation douteuse des subventions, une enquête administrative avait été lancée, une commission d'enquête parlementaire s'est mise en place et une enquête confiée à un juge d'instruction a été ouverte par le Parquet national financier (PNF). 

Mohammed Sifaoui entendu par la police. L'ex-journaliste Mohammed Sifaoui, l'un des responsables de la principale association bénéficiaire du fonds Marianne, a été entendu mercredi matin par la police, a confirmé son avocat. Mardi, des perquisitions chez plusieurs autres acteurs-clés de ce dossier ont eu lieu.

Un rapport accablant. Le rapport de l'Inspection générale de l'administration rendu début juin est accablant : il dénonce, entre autres, le "traitement privilégié" réservé par le comité chargé de l'attribution des subventions à la principale association bénéficiaire, l'Union des sociétés d'éducation physique et de préparation militaire (USEPPM), notamment dirigée par l'ex-journaliste Mohamed Sifaoui.