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Philippe Poutou entend "dénoncer l'usurpation du Front national qui se présente comme le 1er parti ouvrier de France"
L'homme de 44 ans, candidat du Nouveau parti anticapitaliste à la présidentielle, l'a déclaré dimanche lors de son premier discours, faisant valoir son expérience en tant qu'ouvrier automobile.
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L'homme de 44 ans, candidat du Nouveau parti anticapitaliste à la présidentielle, l'a déclaré dimanche lors de son premier discours, faisant valoir son expérience en tant qu'ouvrier automobile.
"La classe ouvrière n'est pas du côté de l'extrême droite", a-t-il affirmé, souhaitant une campagne "anti-Le Pen, antiraciste, pour la régularisation de tous les sans papiers" face aux "idées pourries" d'un FN dont le programme économique est, selon lui, "très proche de celui du Medef".
Interrogé sur la difficulté de mener une campagne "collective" alors que le NPA est en désaccord tactique sur le rassemblement avec le reste de la gauche radicale, Philippe Poutou a reconnu que son parti était "en situation de crise". Mais l'ex-candidat du NPA aux régionales en Aquitaine "espère" que les "tensions" vont "petit à petit retomber" pour "mener campagne ensemble".
Indépendance totale vis-à-vis du PS
Le successeur d'Olivier Besancenot était accompagné de Christine Poupin, porte-parole du NPA. Mais Myriam Martin, l'autre porte-parole qui est, elle, sur une ligne plus unitaire, était absente.
Le Front de gauche ? "Les adversaires ne sont pas de ce côté là", a répondu cet ancien de Lutte ouvrière, et "si on n'est pas ensemble, c'est qu'il y a des désaccords politiques", comme sur l'indépendance totale vis-à-vis du PS.
Sur sa campagne, "on ne va pas faire croire qu'on a trouvé le super candidat, on compte sur une équipe", a-t-il souligné, reconnaissant que le retrait de Olivier Besancenot "nous complique un peu la vie".
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