Philippe de Villiers pensait depuis "4-5 ans" à quitter son poste, a-t-il déclaré dans un entretien à Ouest-France
Le président du MPF a annoncé jeudi qu'il quittait ses fonctions de président du conseil général de Vendée.
"Cela fait quatre-cinq ans que j'y pense. Je comprends que les gens soient surpris. Mais mon cheminement est très réfléchi. J'ai fait ce que j'avais à faire en Vendée", a-t-il dit au quotidien régional.
"Quand je suis arrivé il y a 22 ans, j'avais le projet de rendre leur fierté aux Vendéens. Aujourd'hui, on la regarde différemment.(...) J'ai fait une sortie à la hauteur de mon amour de la Vendée", poursuit-il.
"Maintenant, il faut savoir tourner la page. La pire des choses est la nostalgie du pouvoir. Je laisserai tranquilles ceux qui me succéderont, comme mes prédécesseurs l'ont fait", ajoute-t-il.
Concernant son avenir, Philippe de Villiers, 61 ans, qui reste député européen, n'évoque que le Puy du Fou (quatrième parc à thèmes français). "Le Puy du Fou est la passion de ma vie. C'est ma pensée quotidienne, mon envie", explique-t-il.
Mise en cause de la réforme territoriale
Dans un "message à tous les Vendéens", Philippe de Villiers précise: "A la date du 31 octobre, je quitte la présidence du Conseil Général et le Conseil Général".
Il explique ce départ: "la réforme territoriale, la fin de l'autonomie fiscale, l'esprit de l'époque, les impatiences rendent ma décision opportune, sage et nécessaire".
"Je souligne que, depuis un an, je suis passé d'une rive à l'autre, de celle des souffrants à celle des bien-portants. J'ai traversé le cancer au galop et, aujourd'hui, je suis guéri. A soixante et un ans, la vie continue", ajoute M. de Villiers , précisant qu'il ne fera "ni conférence de presse, ni autre déclaration. Je m'efface".
M. de Villiers , réélu eurodéputé en 2009, avait annoncé à l'automne dernier être atteint d'un mélanome de la choroïde, un cancer rare de l'oeil, une pathologie dont on dénombre en France 500 à 600 nouveaux cas par an.
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