Nouvelle-Calédonie : un an avant le référendum, Édouard Philippe vient rassurer
Dans un an au plus tard, la Nouvelle-Calédonie aura voté pour ou contre son indépendance. Le Premier ministre, Édouard Philippe, est sur place ce samedi 2 décembre pour rappeler que l'État jouera pleinement son rôle.
À 16 000 kilomètres de la métropole, Édouard Philippe est accueilli à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, par des danses traditionnelles. À moins d'un an du référendum d'indépendance, la situation est délicate. Il est venu avec un message bien précis : "L'État est un acteur de ce processus. Il lui incombe, à lui comme aux autres parties, de faire en sorte que ce processus [...] puisse se dérouler calmement", a-t-il déclaré.
Éviter à tout prix une nouvelle montée des tensions
Mais les Calédoniens veulent-ils devenir indépendants ? Sur ce marché où s'est rendu le Premier ministre, les avis sont partagés. La participation sera également l'un des enjeux majeurs. Le judoka français Teddy Riner, de passage sur l'île, est venu inciter les plus jeunes à se mobiliser. Pendant quatre jours, le Premier ministre va multiplier les gestes symboliques, comme cet échange coutumier de cadeaux, dont cette natte, avec des messages bien politiques. "Ce qui apparait également, c'est que le gouvernement travaille en réalité déjà sur l'après-référendum pour que personne ne se sente humilié, quel que soit le résultat, et ce afin d'éviter un nouvel embrasement de la Nouvelle-Calédonie", ajoute le journaliste Guillaume Daret depuis Nouméa.
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