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Notre-Dame-des-Landes : une "guerre de position" au huitième jour d'évacuation

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Notre-Dame-des-Landes : une "guerre de position" au huitième jour d'évacuation
Notre-Dame-des-Landes : une "guerre de position" au huitième jour d'évacuation Notre-Dame-des-Landes : une "guerre de position" au huitième jour d'évacuation (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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La ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) est en cours d'évacuation, pour le huitième jour consécutif. Bertrand Boyer fait le point sur place.

Au huitième jour de l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), ce lundi 16 avril, la situation est toujours bloquée. Les forces de l'ordre poursuivent les destructions, les zadistes tentent, eux, de reconstruire. Sur place, Bertrand Boyer fait le point. Il explique : "La situation est stabilisée ce soir. On assiste à une sorte de guerre de position dans un calme relatif. On entend par intermittence le son de grenades de désencerclement". Une charpente construite pendant le week-end a été détruite par les forces de l'ordre ce lundi matin. Les zadistes voulaient en faire le symbole de la reconstruction systématique de leurs habitats détruits.

2 500 gendarmes, 700 zadistes

Selon les forces de l'ordre, les zadistes seraient encore nombreux sur place. Le journaliste poursuit : "Les gendarmes poursuivent également le déblaiement des squats afin de priver les zadistes de matériaux utiles à la reconstruction d'habitats ou à la mise en place de barricades. La ZAD ne cesse de se couvrir de barrages improvisés qui évoluent d'heure en heure, les gendarmes sillonnent le pourtour de la zone pour en contrôler les accès. Le dispositif est maintenu à 2500 gendarmes, qui évaluent à 700 le nombre de zadistes toujours présents sur le site."

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