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Notre-Dame-des-Landes : la Loire-Atlantique demande la rétrocession des parcelles dont elle était propriétaire

Le conseil départemental était propriétaire de 895 hectares sur le site prévu pour accueillir l'aéroport. Ces parcelles avaient été cédées à l'Etat en 2012. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une ancienne barricade à l'entrée de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 18 janvier 2018. (LOIC VENANCE / AFP)

Le conseil départemental de Loire-Atlantique a officiellement demandé, lundi 12 février, la rétrocession de 895 hectares de parcelles à Notre-Dame-des-Landes. Ces parcelles avaient été cédées à l'Etat et à son concessionnaire sur le site prévu pour accueillir le nouvel aéroport nantais, projet officiellement abandonné par le gouvernement le 17 janvier. 

Le périmètre de la déclaration d'utilité publique (DUP) de Notre-Dame-des-Landes comprenait 1 650 hectares, acquis soit à l'amiable, soit après expropriation. La DUP étant devenue caduque, les anciens propriétaires peuvent demander de récupérer leurs terrains, maisons et bâtiments d'exploitation. 

Destinées à la desserte routière de l'aéroport

Le département de Loire-Atlantique avait cédé à l'Etat près de 43 hectares de parcelles, situées dans le périmètre de la DUP, au printemps 2012. Ces terres devaient servir à réaliser la desserte routière de l'aéroport.

Quelque 852 hectares avaient également été cédés au concessionnaire de l'Etat pour réaliser la plateforme aéroportuaire. Les parcelles n'ayant "pas reçu l'affectation prévue", le président socialiste du conseil départemental en demande désormais la rétrocession dans un courrier adressé à la directrice régionale des Finances publiques, en tant que gestionnaire du patrimoine de l'Etat.

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