Notre-Dame-des-Landes : l'abandon du projet coûterait cher à l'Etat
Si l'État décide d'abandonner le projet de construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), il devrait notamment verser un lourd dédommagement au concessionnaire Vinci ainsi qu'aux collectivités locales.
Pour les partisans de la construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) réunis à Paris le 13 décembre, pas question que l'État renonce au projet. Ne serait-ce que pour éviter de payer de lourdes indemnités au concessionnaire, le groupe Vinci. Si l'État cassait le contrat signé en 2010 avec Vinci, un dédommagement est prévu noir sur blanc. Dans leur rapport remis au Premier ministre, les médiateurs ont du mal à chiffrer le montant de ces indemnités. "On est quelque part entre zéro et le montant maximum prévu, soit 350 millions d'euros", explique l'un d'entre eux.
Quelles économies en cas d'abandon du projet ?
L'addition ne s'arrête pas là. Les collectivités locales qui ont versé des subventions au projet devraient exiger un remboursement de l'Etat, au minimum 38 millions d'euros. D'un autre côté, en cas d'abandon du projet (et donc en cas d'agrandissement de l'aéroport de Nantes déjà existant), l'Etat devrait réaliser entre 250 et 350 millions d'euros d'économies.
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