C'est dans cet enchevêtrement de poulies et de courroies que Camille s'affaire. Ici, la production est 100% locale. Ce meunier a tout appris sur le tas. Avec son collectif, il s'est approprié des terres appartenant au groupe Vinci. Une occupation pour empêcher les travaux de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Une mainmise illégale et assumée, débutée il y a quatre ans. Aujourd'hui, les zadistes, comme on les appelle, sont près de 200 à vivre à l'année sur les terres dédiées au futur aéroport.Un théâtre d'affrontements violentsAvec son collectif, Sarah s'est lancée dans l'élevage de brebis. Un engagement sur le long terme. Les projets agricoles comme celui-ci fleurissent de plus en plus sur les terrains squattés par les zadistes. D'apparence paisible, ces lieux ont pourtant été, en 2012, le théâtre d'affrontements violents avec les forces de l'ordre et les proaéroports. Pendant un mois, l'opération César a cherché à déloger les zadistes.