Affaire Ziad Takieddine : Nicolas Sarkozy mis en examen

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Nicolas Sarkozy a été mis en examen, vendredi 6 octobre, dans l'enquête sur la rétractation de Ziad Takieddine dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Les avocats de l'ancien président de la République affirment qu'il est "fermement décidé à défendre son honneur".
Affaire Ziad Takieddine : Nicolas Sarkozy mis en examen Nicolas Sarkozy a été mis en examen, vendredi 6 octobre, dans l'enquête sur la rétractation de Ziad Takieddine dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Les avocats de l'ancien président de la République affirment qu'il est "fermement décidé à défendre son honneur". (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - K. Prévost
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Nicolas Sarkozy a été mis en examen, vendredi 6 octobre, dans l'enquête sur la rétractation de Ziad Takieddine dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Les avocats de l'ancien président de la République affirment qu'il est "fermement décidé à défendre son honneur".

Au tribunal judiciaire de Paris, Nicolas Sarkozy a répondu aux questions des juges pendant plus de trois jours. Un interrogatoire d'une trentaine d'heures pour l'ancien président de la République, avec pour résultat, vendredi 6 octobre, une mise en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre l'infraction d'escroquerie au jugement, et recel de subornation de témoin. Des décisions qui ont fait réagir ses avocats, par le biais d'un communiqué : "Nicolas Sarkozy est fermement décidé à faire valoir ses droits, établir la vérité et défendre son honneur."

Ziad Takieddine aurait pu avoir subi des pressions

Au cœur du dossier, l'étrange volte-face de Ziad Takieddine, un homme d'affaires franco-libanais. Il avait assuré en 2016 que l'ancien président avait reçu de l'argent libyen pendant sa campagne, avant de changer totalement de version quatre ans plus tard. Selon les enquêteurs, l'homme pourrait avoir subi des pressions et se serait vu promettre de l'argent pour innocenter publiquement Nicolas Sarkozy. À la manœuvre selon l'accusation, des proches de l'ancien président et notamment Mimi Marchand, une figure de la presse people qui a gardé ses entrées à l'Élysée sous Emmanuel Macron. Au total, les personnes mises en cause auraient consacré 600 000 euros à cette opération, qu'ils appelaient entre eux "Sauver Sarko".

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