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Nicolas Sarkozy "regrette" l'absence d'Obama à la fin du Sommet de Copenhague

Le président français a regretté hier, depuis le Brésil, que son homologue américain ne soit pas présent à Copenhague "lorsque se prendront les décisions", c'est-à-dire à la fin du Sommet mondial sur le climat. _ Nouvel épisode dans la lutte d'influence entre Nicolas Sarkozy et Barack Obama.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © REUTERS/Paulo Whitaker)

Cela avait pourtant bien commencé : en visite au Brésil pour préparer le Sommet de Copenhague, et pour évoquer avec le président brésilien Lula les enjeux de la déforestation, Nicolas Sarkozy a tout d'abord jugé "extrêmement encourageantes" les propositions américaines et chinoises sur le climat (lire notre article ci-dessous).

Mais le président français a également "regretté" (le terme est diplomatiquement choisi) que Barack Obama n'ait pas prévu d'être présent dans la capitale danoise lors de la conférence finale des chefs d'Etat et de gouvernement.
_ Ce sera tout à la fin du Sommet, les 17 et 18 décembre. Or, le président américain a annoncé qu'il serait à Copenhague le 9 décembre (et à Oslo le lendemain pour recevoir son Prix Nobel de la Paix).

Après le Brésil, Nicolas Sarkozy se rend aujourd'hui à Trinidad-et-Tobago : au Sommet du Commonwealth, il veut tenter de rallier le plus grand nombre de pays à la position européenne : manière, là encore, de signifier que la France (et son président) ont une influence qui s'étend bien au-delà des frontières hexagonales.

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