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Vidéo Présidentielle : Nicolas Hulot espère que l'écologie sera "le centre de gravité du débat public"

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Article rédigé par franceinfo
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L'ancien ministre de la Transition écologique exclut de participer à une primaire pour désigner un candidat écologiste. Il affirme défendre toujours l'écologie mais "plus à travers un parti".

"Que l'écologie soit le centre de gravité du débat public", c'est ce qu'espère Nicolas Hulot, l'ancien ministre de la Transition écologique, alors que s'amorce la campagne présidentielle. Interrogé mercredi 30 juin sur franceinfo, il a exclu de participer à une primaire des écologistes.

"Moi, maintenant j'interviens dans le débat public de manière collective, notamment avec le collectif du pacte de pouvoir de vivre, en alliant les enjeux sociaux et les enjeux écologiques et en étant dans la proposition", explique Nicolas Hulot. D'après lui, "la campagne présidentielle peut être une fantastique occasion de partager une vision et de hiérarchiser les priorités, j'espère que l'écologie soit le centre de gravité du débat public".

Nicolas Hulot se dit "atterré" quand il voit "la disproportion entre ce qui a fuité du rapport Giec sur ce qui va se passer dans les 30 prochaines années et la réaction de la classe politique". Quelles que soient les orientations politiques, "chacun devrait prendre acte de cela et dire 'maintenant c'est la priorité', toute politique publique doit être pensée à l'aune de cette perspective". Il faut "maintenant sonner tocsin pour préparer l'adaptation, on a déjà basculé dans le changement climatique", affirme l'ancien ministre de la Transition écologique, en prenant pour exemple les calamités agricoles en France et la canicule au Etats-Unis et au Canada. Selon lui, "on est dans un moment historique dans l'histoire de l'humanité".

"C'est leur responsabilité de trouver un candidat"

Une primaire pour départager les candidats écologistes, est-elle une bonne idée ? "Ce n'est pas à moi qu'il faut demander ça", répond celui qui avait participé à la primaire des Verts avant la présidentielle de 2012. "C'est leur responsabilité de trouver un candidat, j'espère qu'ils représenteront fortement l'écologie d'une manière radicale au bon sens du terme", ajoute Nicolas Hulot. De son côté, il défend toujours l'écologie mais "plus à travers un parti".

Interrogé sur l'ambition et les réalisations d'Emmanuel Macron dont il a été le bref ministre, Nicolas Hulot répond : "S'il avait été à la hauteur je n'aurai pas quitté le gouvernement. Le gouvernement actuel a fait des choses. Mais regardez le dernier rapport du Haut conseil pour le climat, il dit qu'on n'est pas à la hauteur de nos ambitions." D'après lui, "on se fixe objectif mais on ne s'en donne pas moyens, c'est une caractéristique des politiques publiques".

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