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Nicolas Hulot ressort libre après avoir été entendu par la Brigade de protection des mineurs sur des accusations de viol et d'agressions sexuelles

Une enquête préliminaire a été ouverte contre l'ancien ministre de la Transition écologique en novembre 2021, après la diffusion d'un reportage d'"Envoyé Spécial" dans lequel six femmes l'accusaient de violences sexuelles.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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L'ancien ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, le 15 décembre 2020. (BAPTISTE ROMAN / HANS LUCAS / AFP)

Nicolas Hulot a été entendu en audition libre par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs à Paris, sur des soupçons de viol et d'agressions sexuelles, a confirmé le parquet, mardi 24 mai. Il est ressorti des locaux de la police en début de soirée, sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui à ce stade, a appris franceinfo de source judiciaire.

Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire contre l'ex-animateur de télévision pour viol et agressions sexuelles le 26 novembre 2021, après la diffusion sur France 2 d'un reportage d'"Envoyé Spécial". Dans ce document, six femmes accusaient Nicolas Hulot de violences sexuelles qui auraient eu lieu entre 1989 et 2001.

Une plainte déposée par une femme mineure au moment des faits dénoncés

Trois d'entre elles témoignaient de faits allant de baisers par surprise à une tentative de fellation forcée à l'une d'entre elles, mineure à l'époque. Une quatrième, la militante écologiste Claire Nouvian, racontait avoir été mise en garde par l'entourage "politique" de Nicolas Hulot, afin qu'elle évite de se retrouver seule avec lui. Deux autres femmes, l'ancienne animatrice Maureen Dor et une ex-employée de TF1, avaient quant à elles transmis à "Envoyé Spécial" des témoignages par écrit concernant des agressions sexuelles. Dans cette affaire, au moins une plainte a été déposée par la femme qui était mineure au moment des faits qu'elle dénonce.

Devançant la diffusion de ce documentaire, l'ancien ministre de l'Ecologie avait réfuté les accusations la veille, le 24 novembre 2021, sur BFMTV. "Ni de près ni de loin je n'ai commis ces actes, ces affirmations sont mensongères", avait-il affirmé. "Je n'ai jamais contraint qui que ce soit", avait-il ajouté, annonçant quitter "définitivement la vie publique"

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