Une élue milite pour l’inéligibilité des personnes coupables de violences envers les femmes
Madeline Da Silva, maire adjointe des Lillas (93) plaide pour une peine complémentaire d’inéligibilité pour les élus coupables de violences envers les femmes.
A l’occasion de la loi sur la moralisation de la vie publique, près de 60 000 citoyens et une centaine d’élus réclament l’obligation d’une peine complémentaire d’inéligibilité pour ceux qui se rendraient coupables de violences envers les femmes. Le juge garderait cependant son libre arbitre pour son appréciation.
Un devoir d'exemplarité
« Comment peut-on faire campagne sur la moralisation de la vie publique et ne pas se positionner sur les violences faites aux femmes et donc être contre cet amendement ? » insiste Madeline Da Silva, maire adjointe de la ville des Lillas en Seine-Saint-Denis.
Après que plusieurs affaires d’harcèlement sexuelles ont secoué la vie politique française ces derières années, des élus s’expriment pour la protections des femmes. Selon Madeline Silva, il est important que les femmes soient représentées par des élus n’ayant jamais été condamnés pour des violences envers les femmes. Elle invoque le devoir de cohérence et d’exemplarité.
« C’est maintenant que les députés doivent pouvoir répondre à cette question : est-ce qu’en France on peut être élu et continuer un mandat ou briguer un nouveau mandat si on se rend coupable de violences faites aux femmes ? »
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