Sylvie Goulard est arrivée le visage grave au Parlement européen mercredi 2 octobre, car elle savait que l'épreuve serait périlleuse. La Française a répondu aux premières flèches décochées par les eurodéputés sur l'affaire des assistants européens du MoDem pour laquelle elle avait dû démissionner du ministère de la Défense : "Je me sens très sereine et confiante parce que je ne suis pas mise en examen".Clarifications demandéesLes élus de droite, de gauche et des Verts lui ont rappelé que deux enquêtes sont en cours. "Je suis propre", a insisté Sylvie Goulard. Mais très vite, les critiques négatives fusent sur les honoraires qu'elle a perçus : plus de 10 000 euros par mois de la part d'une fondation américaine. Mercredi soir, le Parlement européen demandera des clarifications à Sylvie Goulard, qui devra répondre rapidement à de nouvelles questions écrites sur son futur portefeuille et son intégrité.