Nancy Pelosi à Taïwan : Jean-Luc Mélenchon maintient ses propos, malgré les critiques
Le leader de La France Insoumise réaffirme son opinion : la visite de l'Américaine Nancy Pelosi sur l'île était une "provocation" envers la Chine.
Jean-Luc Mélenchon ne changera pas d'avis : "Il n'y a qu'une seule Chine". Le leader de La France Insoumise (LFI) critiqué pour avoir qualifié de "provocation" la visite de Nancy Pelosi sur l'île, persiste et signe samedi 6 août. Dans un nouveau post publié sur son blog samedi, il se dit "espanté" (sidéré) par les "très étranges réactions" et les "cris d'orfraie" que ses déclarations ont entraînés.
"Quelle genre de peur règne sur le débat ?" s'interroge-t-il. "Où est passé l'actif président des amitiés franco-chinoises M. Raffarin (ex-Premier ministre français) ? Et les signataires de l'accord de coopération de l'UMP (Les Républicains) avec le Parti Communiste chinois ? Et Fabien Roussel (secrétaire national du PCF), après son si récent voyage d'amitié en Chine ?" s'indigne Jean-Luc Mélenchon.
La crainte d'une "convergence" avec la Russie
L'ex-candidat à la présidentielle, défenseur d'un "non-alignement de Paris", pointe un risque de voir Pékin "entrer en convergence plus étroite avec la Russie". Se formerait selon lui "un bloc plus homogène entre les USA et l'Europe 'quoi qu'il en coûte' en matière d'asservissement et de risque de guerre".
Au sein de l'alliance de gauche Nupes, le secrétaire national d'EELV Julien Bayou avait dénoncé vendredi "une vision assez datée" et "un vrai cynisme en matière de géopolitique". Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, jugeait de son côté que si "l'opportunité de la visite de Nancy Pelosi à Taïwan [était] discutable, la volonté des Taïwanais de vivre en démocratie ne l'est pas".
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