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Assistants d'eurodéputés : Jean-Luc Mélenchon va porter plainte pour "dénonciation calomnieuse"

L'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement européen a été élargie à l'ancien eurodéputé du Parti de gauche, mardi 18 juillet. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le président du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, lors d'une manifestation contre la réforme du Code du travail, le 12 juillet 2017 place de la République à Paris.  (SEVGI/SIPA / SIPA)

Il dénonce un "pilori médiatique". Le député et président du groupe de la France insoumise à l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, a annoncé mercredi 19 juillet qu'il allait porter plainte pour "dénonciation calomnieuse", après l'élargissement de l'enquête concernant des soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement européen. L'enquête préliminaire du parquet de Paris à été élargie à Jean-Luc Mélenchon, député européen du Parti de gauche entre 2009 et 2017, et à quatre de ses ex-assistants, a annoncé le parquet de Paris mardi 18 juillet. 

Pour le député de la France isoumise, une "dénonciation sans fondement est une dénonciation calomnieuse. C'est un délit". "Il va donc en cuire à cette personne ! Comme à tous ceux qui auront relayé la dite dénonciation calomnieuse", a t-il écrit sur sa page Facebook. "Je me prépare donc à porter plainte à mon tour pour dénonciation calomnieuse contre cette militante du FN et ses complices", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon. 

En évoquant "cette militante du FN", le chef des députés de la France insoumise fait référence à Sophie Montel, l'eurodéputée frontiste à l'origine du début de l'enquête et de son élargissement à Jean-Luc Mélenchon. Après un premier signalement de l'élue FN, le parquet de Paris avait ouvert le 22 mars une enquête préliminaire pour "abus de confiance", visant une vingtaine d'eurodéputés de tous bords.

Mélenchon "nullement mis en examen"

La "méthode de la dénonciation est un grand classique de l'extrême droite et sa forme suprême de courage. Au cas précis, cela aura pourtant suffi à déclencher une 'enquête préliminaire' sur une dizaine de députés européens (...) Dont moi. Un gros gibier !", a réagi Jean-Luc Mélenchon sur Facebook. "J'ai donc droit à une place particulière sur le pilori médiatique habituel où tout le monde est montré comme coupable avant d'avoir eu le temps d'ouvrir la bouche", ajoute le député qui rappelle qu'il n'est "nullement mis en examen".

"Mais ce qui me blesse le plus profondément, c'est que les noms de mes assistants soient cités. Et seulement les miens ! Ce qui souligne la hargne particulière dont je fais l'objet", écrit encore le député de la France insoumise. "J'affirme qu'aucun d'entre eux n'a jamais consacré aucun temps de travail payé par le Parlement européen, sous quelque forme que ce soit, pour une activité au Parti de gauche, au Front de Gauche ou à la France insoumise", explique l'élu. 

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