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Mélenchon tend la main aux frondeurs : "Avec moi vous pouvez encore changer le pays"

Christian Paul, chef de file des frondeurs du PS, a appelé, vendredi, à "tourner la page de la fronde parlementaire", après le large succès de la motion signée par le Premier ministre. Le leader du Parti de gauche plaide, vendredi, pour un rapprochement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jean-Luc Mélenchon, député européen du Front de gauche, le 1er mai 2015 à Paris. (SAMUEL BOIVIN / AFP)

Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de gauche, a lancé un appel aux frondeurs qui ont fait environ 30% lors du vote des motions du Parti socialiste, vendredi 22 mai. "Je dis : avec 30% vous ne changerez pas le PS, mais avec moi vous pouvez encore changer le pays", a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur RMC. Signée notamment par Manuel Valls et portée par l'actuel Premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis, la motion A a obtenu un score supérieur à 60%. Christian Paul, chef de file des frondeurs, a appelé à "tourner la page de la fronde parlementaire".

"Vous avez essayé, vous l'avez fait loyalement et ça ne donne rien. Vous n'allez pas passer les deux prochaines années à pinailler sur des virgules ou des adjectifs avec quelqu'un qui est très habile et qui a ouvert un chemin politique, a-t-il ajouté en s'adressant aux frondeurs. Il y a la naissance d'un nouveau personnage sur la scène politique en France, c'est Jean-Christophe Cambadélis. Ne le prenez pas pour un second rôle. C'est un homme extrêmement habile."

"Il n'y aura pas de primaire"

Selon Jean-Luc Mélenchon, le Premier secrétaire du PS "est obligé de soutenir Valls. Sa motion c'est 'Valls a raison, Hollande a raison'. Ils vont amuser les gens avec 'Est-ce qu'il y aura une primaire ou pas' et il n'y aura pas de primaire".

Jean-Luc Mélenchon estime cependant que les frondeurs socialistes ne le rejoindront pas. "Ils pourraient au moins constituer un groupe qui, dans le débat parlementaire, interviendrait d'une manière cohérente, a-t-il précisé. Nous, nous sommes petits, mais vaillants. Qu'est-ce que ça vous coûte de m'aider ? La différence est moins grande entre vous et moi qu'entre vous et Valls et Hollande. (...) Aidez-moi, c'est le moment !"

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