Matignon défend J-P Jouyet, accusé de "forfaiture" par l’UMP
Après ses déclarations contradictoires sur la teneur d’un déjeuner avec François Fillon, le secrétaire général de l’Elysée reste la cible privilégiée de l’UMP. Ce mercredi après-midi, lors des questions d'actualité au gouvernement, le président de groupe à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, a accusé Jean-Pierre Jouyet de "forfaiture ". Le Premier ministre a pris la parole pour renvoyer la balle dans le camp de l’UMP et des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy, après la dernière campagne présidentielle.
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Des accusations de "forfaiture"
C’est dans une très courte intervention que le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale a réclamé la démission de Jean-Pierre Jouyet, en le plaçant au plus proche du chef de l'Etat. "C'est le plus proche collaborateur du président de la République " a déclaré Christian Jacob.
"Le secrétaire général de l’Elysée a gravement failli en se prêtant à de basses manœuvres de mensonges et de diffamation (…) C’est un mensonge qui porte gravement atteinte à l’honneur d’un ancien Premier ministre."
"Les faits, rien que les faits"
Le Premier ministre a répliqué en disant vouloir s’attacher "aux faits, rien qu’aux faits ". Et Manuel Valls de cibler essentiellement dans sa réponse, l’UMP et les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, "votre candidat à la dernière présidentielle " a-t-il dit sans le nommer. Manuel Valls a ainsi refait l’historique des pénalités infligées au prédécesseur de François Hollande, pour expliquer que "dans toutes les décisions, il n’y a eu aucune intervention de l’exécutif ".
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