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Matignon défend J-P Jouyet, accusé de "forfaiture" par l’UMP

Lors des questions au gouvernement mercredi, le patron du groupe UMP, Christian Jacob a demandé la démission de Jean-Pierre Jouyet. Le Premier ministre est monté au créneau pour afficher son soutien au secrétaire général de l’Elysée.
Article rédigé par franceinfo
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  (Jean-Pierre Jouyet, ici à Matignon le 5 novembre, entre François Hollande et Manuel Valls qui le soutient © MaxPPP)

Après ses déclarations contradictoires sur la teneur d’un déjeuner avec François Fillon, le secrétaire général de l’Elysée reste la cible privilégiée de l’UMP. Ce mercredi après-midi, lors des questions d'actualité au gouvernement, le président de groupe à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, a accusé Jean-Pierre Jouyet de "forfaiture ". Le Premier ministre a pris la parole pour renvoyer la balle dans le camp de l’UMP et des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy, après la dernière campagne présidentielle.  

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Des accusations de "forfaiture"

C’est dans une très courte intervention que le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale a réclamé la démission de Jean-Pierre Jouyet, en le plaçant au plus proche du chef de l'Etat. "C'est le plus proche collaborateur du président de la République " a déclaré Christian Jacob.

"Le secrétaire général de l’Elysée a gravement failli en se prêtant à de basses manœuvres de mensonges et de diffamation (…) C’est un mensonge qui porte gravement atteinte à l’honneur d’un ancien Premier ministre."

 

"Monsieur Jouyet a commis une véritable forfaiture. Nous demandons solennellement sa démission" (Christian Jacob, UMP)

"Les faits, rien que les faits"  

Le Premier ministre a répliqué en disant vouloir s’attacher "aux faits, rien qu’aux faits ". Et Manuel Valls de cibler essentiellement dans sa réponse, l’UMP et les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, "votre candidat à la dernière présidentielle " a-t-il dit sans le nommer. Manuel Valls a ainsi refait l’historique des pénalités infligées au prédécesseur de François Hollande, pour expliquer que "dans toutes les décisions, il n’y a eu aucune intervention de l’exécutif ".   

"Depuis 2012, le temps des interventions et des pressions sur la justice à tous les niveaux est révolu" (Manuel Valls, Premier ministre)

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