Martine Aubry, plébiscitée dans les Landes, a promis samedi des primaires "exemplaires et transparentes"
La patronne du PS s'est frottée avec succès aux militants à la Fête de la rose, à Soustons (Landes), commune où François Mitterrand recevait amis et hommes d'Etats dans la bergerie de Latche.
La maire de Lille a répété "qu'il n'y aurait pas de difficultés entre Dominique (Strauss-Kahn) et moi" pour les primaires.
"Dans cette salle, Martine, on t'aime !", a lancé Jean-Yves Montus, maire PS de Soustons, après le banquet landais de 1.200 couverts entre tourte aux cèpes et boeuf au vin de Tursan. Martine Aubry s'est fait acclamer dans le Hall des sorts, à deux pas de la statue de François Mitterrand marchant derrière son chien Baltic. "Je te le dis du fond du coeur, avec toi, on va gagner !", a poursuivi Jean-Yves Montus dans une salle acquise.
Une bronca s'est levée au PS vendredi après que l'un des proches de la première secrétaire, Claude Bartolone, a parlé de primaires de "confirmation" en raison d'une "entente" avec Dominique Strauss-Kahn. Martine Aubry, sans évoquer son calendrier personnel, a martelé que les primaires seraient "exemplaires et transparentes" avec "beaucoup de candidats" de "poids et de qualité".
A la tribune, le député PS des Landes, Henri Emmanuelli, s'est à nouveau montré réticent sur les primaires car "a priori, une partie de baffes est nuisible". Pendant ce temps à Paris, Manuel Valls, candidat aux primaires, soulignait qu'"il ne peut pas y avoir d'arrangement, d'hommes ou de femmes providentiels". Allusion à DSK, M. Emmanuelli a, lui, fait un parallèle avec "l'imam caché" des chiites, ironisant sur un candidat socialiste "derrière les buissons et dont on n'est pas sûr qu'il soit là le moment venu...".
L'élection présidentielle n'est pas jouée
Lançant une nouvelle charge contre Nicolas Sarkozy, Mme Aubry a également mis en garde : "l'élection n'est pas gagnée, nous avons à montrer aux Français la cohérence de notre projet".
Elle a également appelé à descendre "dans la rue" le 2 octobre contre la réforme "indigne" des retraites et taclant François Fillon, "méprisant et humiliant" malgré "son ton toujours doux".
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