Présidentielle : "Macron incarne davantage la présidentialité que Le Pen"
Spécialiste en communication politique, Ghyslaine Pierrat est l'invitée du Grand Soir 3 ce mercredi 3 mai pour évoquer le débat présidentiel.
"C'était la cacophonie, ça manquait de clarté et de lisibilité", commente Ghyslaine Pierrat à propos du débat du second tour de la présidentielle.
"Marine Le Pen a commencé avec beaucoup de violence, d'invectives dès les premières phrases. On a la sensation qu'elle se dit : de toute façon, je n'ai rien à perdre, je vais passer en frontal et plus je vais essayer de le faire sortir de ses gonds, plus je vais attaquer", ajoute la spécialiste en communication politique.
Macron "bosseur", Le Pen "bagarreuse"
"Emmanuel Macron a changé d'attitude. Il a été beaucoup plus diplomate et beaucoup plus pédagogue. On sentait qu'il voulait dire aux Français qu'il ne voulait pas tomber dans le piège de l'énervement", poursuit-elle.
Pour Ghyslaine Pierrat, "Marine Le Pen a essayé de se présenter comme soft, mais petit à petit elle est redevenue très violente. En fait, elle vibre à la castagne".
Quant à "Emmanuel Macron, il n'est pas arrivé comme ça sans être un énorme bosseur. Il a du courage. Il y a une prise de risque considérable. Il incarne davantage que sa rivale la présidentialité, qui est l'enjeu de ce débat", conclut l'auteure de Qui sont les acteurs et "influenceurs" de la vie politique française ?.
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