Présidentielle 2022 : le Rassemblement national, sous pression, veut rester dans la course
Les soutiens de Marine Le Pen traversent une période de doute. Depuis plusieurs semaines, les principaux cadres du Rassemblement national font le tour des fédérations du parti pour démobiliser les troupes.
Esprit de Noël, affiches de campagne et drapeau français : tout est prévu pour motiver les troupes du Rassemblement national (RN). Marine Le Pen, présidente en 2022 ? Certains militants du nord de la France veulent y croire. "Je suis dedans à 100%, et pour moi elle va gagner", confie Jean-Pierre Arrougé. D'autres ne cachent pas leurs inquiétudes. Ils le savent, le chemin ne sera pas sans embûche pour leur candidate. "La campagne sera ardue, c'est vrai que monsieur Zemmour freine peut-être un peu l'élan, mais c'est un soufflet qui va retomber", estime Jean-François Soyez.
Contrer la percée d'Éric Zemmour
L'invité d'honneur est Nicolas Bay, la caution de la ligne conservatrice du parti. Depuis plusieurs semaines, il fait le tour des fédérations pour galvaniser les militants, et contrer la percée d'Éric Zemmour. "Nous sommes aujourd'hui dans la phase de mobilisation, nous ne sommes pas encore dans le vif de la campagne électorale", confie le député européen RN. Le parti de Marine Le Pen se met en ordre de marche, car sur le terrain, le malaise est palpable. Certaines fédérations sont aujourd'hui désertées, comme dans l'Hérault, les Deux-Sèvres, le Jura ou la Haute-Saône.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.