Vous avez été plus de 16 millions hier à suivre le débat de l’entre-deux-tours. Marine Le Pen a lancé les hostilités dès sa première prise de parole. Résultat : un duel, un match intense rythmé par de nombreuses attaques et quelques répliques chocs.
Dès le début, le ton est donné. Après les sourires de circonstance, Marine Le Pen attaque frontalement celui qu’elle appelle le candidat de la finance. « Monsieur Macron est le candidat de la mondialisation sauvage, de l’uberisation, de la précarité, de la brutalité sociale, de la guerre de tous contre tous ». Le candidat d’En Marche répond : « Vous avez démontré que vous n’êtes en tout cas pas la candidate de l’esprit de finesse, de la volonté d’un débat démocratique équilibré et ouvert ». Pour la candidate du Front national, son adversaire porte l’héritage de François Hollande.
Tentatives de déstabilisation
Elle l’accuse d’avoir interféré dans la vente de SFR en 2014. Problème : Emmanuel Macron n’était pas ministre à l’époque. « Votre stratégie, c’est simplement de dire beaucoup de mensonges », s’agace le candidat. Marine Le Pen repart à l’offensive. Elle tente de déstabiliser son concurrent sur le dossier du terrorisme. « Non seulement vous n’avez pas de projet, mais en plus vous avez une complaisance pour le terrorisme islamique », affirme-t-elle. Autre sujet de friction : l’euro. Emmanuel Macron met Marine Le Pen face à ses ambiguïtés : « On sort de l’euro ou pas ? ». Réponse de Marine Le Pen : « Je veux renégocier pour que l’euro, on s’en libère, et on le transforme en monnaie commune ». Le candidat d’En Marche souligne systématiquement les approximations de son adversaire.
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