Vidéo Remaniement : Manuel Valls regrette qu'Emmanuel Macron "ne change pas de méthode"

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Durée de la vidéo : 10 min
"Ce qui ronge le pays, ce sont les inégalités sociales", estime Manuel Valls
Article rédigé par France 2 - T. Sotto
France Télévisions
Manuel Valls, ancien Premier ministre, était l'invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 18 janvier.

L'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls, désormais dans le camp macroniste, a regretté, jeudi 18 janvier, que le président n'ait pas "changé de méthode" en nommant un nouveau gouvernement et lors de sa longue prise de parole mardi soir. La nomination d'un nouveau Premier ministre était "importante" pour "redonner du sens au quinquennat d'Emmanuel Macron qui en manquait sacrément depuis sa réélection", a estimé celui qui est aujourd'hui conseiller municipal à Barcelone, invité des "4 Vérités" de France 2.

Jeudi, les policiers se mobilisent, notamment par inquiétude concernant leur situation pendant les Jeux olympiques de Paris 2024. "Comme ils ont été, ces policiers, comme les gendarmes d'ailleurs, soumis à une pression incroyable (les gilets jaunes, les manifestations contre la réforme des retraites, la menace terroriste, l'augmentation de la violence et de la délinquance dans notre pays), il est normal qu'ils attendent un soutien et un bénéfice du fait qu'ils vont être tous mobilisés pour ces Jeux olympiques", précise Manuel Valls, ancien Premier ministre.

"Le pays a besoin à la fois d'autorité, mais a aussi besoin de justice sociale"

Emmanuel Macron a dévoilé son cap pour le pays lors d'une conférence de presse, mardi 16 janvier. "Le pays a besoin à la fois d'autorité [...] mais a aussi besoin de justice sociale. Ce qui ronge le pays, ce sont les inégalités sociales : c'est évidemment le pouvoir d'achat, le sentiment de déclassement, les fractures territoriales et sociales. Ce sont là les deux grandes priorités : l'ordre et l'autorité nécessaire pour le pays, notamment en matière de sécurité ou d'immigration, et c'est évidemment la justice sociale que les Français attendent", développe l'ancien Premier ministre.

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