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Manifestation à Paris contre les violences faites aux femmes : Mme Joly et M. Mélenchon dans le cortège

Plusieurs milliers de militantes féministes, soutenues notamment par Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon, ont défilé samedi à Paris pour dénoncer les violences infligées aux femmes et réclamer une meilleure application des lois votées
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Manifestation à Parix, le 5 novembre 2011, contre les violences faites aux femmes. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Plusieurs milliers de militantes féministes, soutenues notamment par Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon, ont défilé samedi à Paris pour dénoncer les violences infligées aux femmes et réclamer une meilleure application des lois votées

Organisé à l'appel du Collectif national pour le droit des femmes, le défilé est parti vers 15h00 de la place de Bastille en direction de Matignon avec à sa tête une grande banderole proclamant : "Violences faites aux femmes, ça suffit. Une loi-cadre, des moyens et des actions tout de suite".

Les candidats à la présidentielle Eva Joly (EELV) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) ont pris part au cortège ainsi que Clémentine Autain, la députée (PS) Aurélie Philipetti, le porte-parole du PS Benoît Hamon, la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot. Cette dernière a pointé "le risque de régression" en matière de droits des femmes et appelé à "rester plus que jamais mobilisé" et à surtout "ne pas baisser la garde".

"Pour un Grenelle des femmes"

La députée du Front de gauche, Martine Billard, qui manifestait elle aussi, a insisté sur la nécessité de donner "des moyens aux tribunaux et aux commissariats" pour pouvoir appliquer réellement la loi de 2010.

Sur les nombreuses banderoles déployées, on pouvait lire notamment : "Crime misogyne=crime contre l'Humanité"; "Pour un Grenelle des femmes"; "Quand une femme dit non, c'est non".

Le contexte des affaires Strauss-Kahn ou Tron ont "un peu libéré la parole des femmes" mais "on a aussi vu se déchaîner une parole sexiste décomplexée", a regretté Suzy Rojtman, cofondatrice de ce Collectif qui regroupe des associations féministes, syndicats et partis politiques de gauche (NPA, EELV, PS, PCF, FG).

Tristane Banon, qui a accusé Dominique Strauss-Khan de tentative de viol, a plaidé, samedi en manifestant, pour l'adoption "à l'unanimité" de la proposition de loi de Marie-George Buffet portant à 10 ans la prescription dans les affaires d'agression sexuelle.

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