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Malgré la défaite, l’exécutif ne change pas le cap

A l'issue du second tour des élections, la gauche a perdu 25 départements. La droite est désormais majoritaire dans 66 assemblées départementales. Le FN ne remporte aucun département. C’est la quatrième défaite consécutive pour l’exécutif après les municipales, les européennes et les sénatoriales. Un échec qui ne va rien changer à la stratégie du chef de l’Etat et du Premier ministre.
Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le président François Hollande et son Premier ministre Manuel Valls. Photo d'illustration © Maxppp)

Manuel Valls n’a pas allumé de cigare dimanche soir. Le Premier ministre a encaissé le choc. Il était à son bureau entouré de quelques ministres, ambiance calme voire sinistre, car c’est une large défaite. Manuel Valls l’a reconnu. Il met ça sur le dos des résultats économiques qui ne viennent pas, et sur la désunion de la gauche.

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Son discours a été écrit à quatre mains, François Hollande a tout supervisé depuis l’Elysée. Il a fallu 20 coups de fils entre les deux hommes pour fixer la ligne, toujours la même : on ne change pas de cap et on accélère. Le Premier ministre a annoncé de nouvelles mesures pour l’investissement public et privé, et c’est tout.

Un ministre affirme que François Hollande annoncera d’autres mesures, plus sociétales pour répondre aux attentes des électeurs de gauche qui ont sanctionné le gouvernement. Les frondeurs socialistes ont immédiatement dégainé un "contrat de rassemblement", une sorte de tribune exigeant un coup de barre à gauche, mais ça a fait flop du côté de l’exécutif où certains affirment déjà qu’il ne va rien se passer, en clair, qu’il n’y aura pas de remaniement significatif.

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