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Liliane Bettencourt sur TF1 : "tout cela est très exagéré"

TF1 a diffusé dans son journal de 20 heures, ce soir, un entretien avec Liliane Bettencourt, enregistré mercredi dernier dans la propriété familiale en Bretagne. _ La milliardaire, au coeur de plusieurs affaires avec des ramifications judiciaires (procès de François-Marie Banier) et politiques (mise en cause d'Eric Woerth), a semblé vouloir en minimiser l'importance.
Article rédigé par franceinfo
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"Quelles affaires ?" semble s'interroger la femme la plus riche de France. Interrogée mercredi dernier par Claire Chazal, Liliane Bettencourt, 87 ans, paraît ne pas bien comprendre le tumulte qui s'est soudain créé autour d'elle depuis quelques semaines.
François-Marie Banier ? "Tout cela a été très exagéré. Je comprends que l'opinion publique soit choquée, mais faut-il toujours compter ce que l'on donne ?" A-t-il fait pression sur elle ? "Non, non".
Pour Liliane Bettencourt, donc, l'accusation d'abus de faiblesse porté par sa fille contre le photographe ne tient pas. Ou plutôt, elle ne s'explique que par la jalousie d'une fille qui se serait sentie délaissée : "je comprends très bien qu'une fille soit jalouse de sa mère. Moi aussi
j'étais jalouse de mon père quand je voyais des femmes tourner autour".

L'affaire Woerth, les soupçons d'évasion fiscale ? Là aussi, beaucoup de bruit pour rien, selon Liliane Bettencourt : "évidemment nous avons des comptes à l'étranger, puisque nous faisons des affaires à l'étranger..."
_ Mais l'héritière de L'Oréal ne craint pas les contrôles de l'administration fiscale : "que le ministre du Budget fasse son travail..."

Elle n'en dira pas plus sur ses relations supposées avec Eric Woerth ou son épouse Florence.
_ Le ministre du Travail a démenti aujourd'hui avoir donné son aval, quand il était en charge du Budget, au chèque de 30 millions d'euros accordé par l'Etat à Liliane Bettencourt au titre du bouclier fiscal.

Parallèlement, on a appris aujourd'hui, par le quotidien suisse La Tribune de Genève que la société Clymène (pour laquelle travaillait Florence Woerth) aurait transféré il y a deux ans 28O millions d'euros sur un compte de la banque UBS à Genève . Selon la presse helvétique 7 millions d'euros auraient été collectés en Suisse pour la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007.

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