Régionales : la droite face à ses discordes internes
La droite n'a pas perdu, hier. Mais elle n'a pas gagné non plus. Voilà qui devrait alimenter les débats en interne sur la ligne à avoir en vue des Présidentielles de 2017.
Que se passe-t-il à droite ? Entre ligne droitière et positionnement plus au centre, la soirée électorale d'hier donne des clefs. "Hier soir, tous les candidats à la primaire se sont positionnés : Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire. Il y aura un avant et un après élections régionales", commente Nathalie Saint-Cricq sur le plateau de France 2. "La colère s'étendra tant qu'on ne proposera pas un projet puissant et crédible", a commenté François Fillon. De son côté, Alain Juppé estimait que son parti avait un "devoir de lucidité. Prenons garde aux mauvaises réponses", a-t-il conseillé. "Il faut prendre le temps de débattre au fond des choses, des grandes questions qui angoissent les Français", a estimé pour sa part, Nicolas Sarkozy.
Quel positionnement ?
Ils disent tous la même chose, mais pensent-ils la même chose ? "Non. Alain Juppé et François Fillon pensent que l'avenir c'est une grande majorité et un grand rassemblement de la droite et du centre. Nicolas Sazkozy estime lui qu'il faut droitiser le pays, et donc récupérer les électeurs du FN. Quant à Bruno Le Maire, il considère surtout qu'il faut changer les têtes, car le renouveau, c'est Bruno", analyse en plateau Nathalie Saint-Cricq.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.